Je suis victime de violence, à qui puis-je en parler ?
Dans toute forme de violence, n’hésite pas à en parler à un(e) adulte de confiance. Il/Elle pourra t’aider dans les démarches et te soutenir. Si ce n’est pas le cas, il existe des plateformes téléphoniques pour te confier et t’orienter, de manière anonyme si tu le désires.
Bien sûr, tu peux aussi t'adresser à ton médecin ou tout autre professionnel(le) de santé avec qui tu te sens à l'aise.
Tu peux également t’adresser directement à la police qui t’orientera ensuite à l'hôpital vers une unité spécialisée dans l'accueil et la prise en charge de victimes de violences. Dans la mesure du possible s’il t’arrive quelque chose, garde tes vêtements ou tout autre trace qui pourront servir de preuve.
Faut-il qu’il y ait pénétration pour que l’on considère cela comme une agression sexuelle ?
Il y a plusieurs types d’agressions sexuelles sans pénétration. C’est notamment le cas de tout acte à connotation sexuelle, attouchements, exercé sous la contrainte, violence, surprise ou menace. Par exemple si on force quelqu’un à être déshabillé(e), touché(e), embrassé(e) c’est considéré comme une agression sexuelle. Tous ces actes sont des délits et sont punis par la loi.
A partir du moment où tu ne souhaites pas un quelconque acte mais qu’on t’oblige à le faire / le subir, tu es en droit de porter plainte. N’hésite pas à en parler et à ne pas rester seul(e) face à cela. C’est un traumatisme et tu dois être accompagné(e). Si tu n’arrives pas à te livrer en face-à-face, il existe des numéros anonymes pour te conseiller et t’épauler.